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Monde de mes pensées ...

sujets de mes réflexions et créations

21 mars 2018

En se réveillant ce matin-là, la quarantaine dont C. avait fini par s’accommoder et qui, à la fin, commençait par l’ennuyer, laissa place à une cinquantaine toute neuve et dont le chiffre des unités résonna très vite, dans la journée même qui suivit, comme un renouveau. Une remise à zéro.

 

Qu’allait-il faire de ces dix années à venir, de ces nouvelles unités toutes neuves qui s'offraient à lui, elles qui souvent donnent l’illusion d’une fin toute proche ou, du moins plus proche encore obscurcies et occultées pourtant par un seul chiffre à leur gaucheet dont il ne faut plus rien attendre puisque tout n’est qu’inlassable répétition ou reddition ?

 

Mettre en pratique, sans nul doute, et plus que jamais auparavant ce qu’il avait cherché et trouvé, compris du mieux qu’il pouvait au fil du temps… au fil de ces cinquante premières années d’existence. Ces cinq décennies à présent révolues, dont la convergence des cinq branches, au centre duquel se placerait L’Homme de Vitruve symbolisant harmonie et équilibre, engageaient maintenant C. dans une sixième décennie qui ne faisait que commencer, voire une deuxième partie de vie sans cesse renouvelée et plus forte encore d’esprit… créatif. Une Métamorphose à chaque seconde réinventée, pensée et vécue.

Et ce n’est que le premier jour.

Qu’il en soit ainsi.

(Texte écrit ce 21 mars 2018, à la troisième personne, inspiré pour les 2+1, trois premiers mots de La Métamorphose de Kafka)

 

Une pensée affectueuse pour vous aussi et avant tout, Maître NADAR qui m’avez donné bien plus que cette date symbolique, entre vous et moi. Comme un trait d’union…

J’ai une contraction lorsque « mon cœur »  est le surnom qu’un parent donne à son enfant. Et ça me démange lorsque c’est « ma puce ». Tel un serpent se mordant la queue, l'éducation de l’appartenance à l’autre ne fait que se poursuivre ... sans fin. Dans la plus stricte et normale banalité, conforme et collectivement imitée.

Lorsque mon œil distrait entraperçoit, pendant un sac, un avant-bras en l'air comme en érection, avec à l'une des ses extrémités un point serré, alors je ne cherche pas à regarder ce qui se cache ou se pend à l'autre bout.
 

Heureusement que j'ai deux yeux. L'un veillant sur l'autre.


Plus j'écris, plus j'ai des éruptions du ... derme. Il faudrait que je me remette au dessin.

Les gens se plaignent que le temps change. C'est là toute la différence.

Je suis ma voie.

 

Couper le cordon ombilical est un acte qui ne devrait pas être fait de manière aussi rapide, banale et comme passant dans les oubliettes tant la majorité semble le conserver aussitôt dans le formol de l'ignorance, empêchant dès sa naissance
chaque individu de se séparer de sa mère - de son père aussi - et d'un lien, d'une imago dont il culpabilisera de se défaire, de se détacher pour parvenir à sa réalisation, à son individuation. Tant pis.

 

Si tu me veux viens me chercher. Si tu te veux viens te trouver.
 

Si la réalité se modifie sans cesse, je dois sans cesse adapter ma vision globale à elle pour faire corps avec elle et trouver sans fin qui je suis.
 

Pour la plupart, les mots leur pèsent. Je pèse mes mots.

La solitude, c’est le bonheur d’être avec Soi.
 

Le  silence, c’est le bonheur d’être à l’écoute de Soi.

 

Il me faudrait trois vies. Une pour apprendre, une pour faire et une autre pour prendre le temps d’apprécier mon passage sur terre. Ma plus grande sagesse est d’essayer de regrouper les trois en une car je n’en ai qu’une.

 

Mon bonheur est de prendre le temps et d'apprécier mon passage sur terre.

 

Tout est son contraire.

 

Comment voulez-vous donner le goût du caviar à des ânes quand ils se contentent de pain sec?

 

Si je vous tutoie, alors il ne restera plus que moi. Et inversement.

 

L'art contemporain est sans lendemain. Tout le contraire de l'Art dont le but est de transmettre.

 

L'art comptant pour rien ne vaut pas plus que les flatulences de ceux qui croient créer.

 

L'art contemporain est par définition ... Ma pensée est déjà révolue.

 

L'Art ne naît pas en un jour.

 

On ne crée pas une œuvre d'Art. C'est elle qui nous crée.

 

L'art contemporain est aussi vide que ceux qui s'en prévalent, aussi vide qu'un ovaire qui n'a pas reçu la semence divine.

 

Mortifères sont les anniversaires en tout genre des manichéistes mortels les rappelant sans cesse à leur mort prochaine.

 

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise idée. L’important est d’en avoir et de les mettre en pratique sans tarder. Sinon la vie se répète indéfiniment.

 

Notre seul drame est de courir après ce que nous avons déjà sans savoir qu’il est là.

 

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Pensées introspectives

Psychologie analytique

L'artiste et la psychanalyse

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